L’état n’utilise pas suffisamment le spectre hertzien pour développer les infrastructures de l’immatériel
L’avenir des industries de l’audiovisuel, des télécommunications et de la défense reposera de manière croissante sur le déploiement de nouveaux services, en particulier dans la téléphonie et la télévision, en les rendant accessibles par le plus grand nombre et dans les meilleures conditions de mobilité. La capacité de nos industries à répondre à ces enjeux dépendra cependant de la qualité des infrastructures de l’immatériel dont la France sera dotée dans les années à venir. Le constat, en la matière, est loin d’être totalement négatif. Notre pays s’est en effet montré capable, au cours des années 1990, de franchir une étape significative, en faisant de notre économie l’un des marchés les plus dynamiques dans le domaine de l’internet haut débit. La qualité des infrastructures de télécommunication a par ailleurs été soulignée comme l’un des facteurs d’attractivité de notre économie. Mais deux questions apparaissent aujourd’hui essentielles. La première concerne les réseaux filaires à très haut débit, dont l’État peut soutenir le développement par une politique appropriée. Même si ces réseaux ne constituent pas un actif immatériel de l’État. La seconde concerne les fréquences hertziennes, ressource rare qui figure au rang des actifs immatériels de l’État et dont la qualité de gestion déterminera largement, dans les années qui viennent, le positionnement des industries françaises de la défense, des télécommunications et de l’audiovisuel sur des secteurs porteurs. Les revenus générés par l’ensemble des services qui dépendent de l’utilisation du spectre hertzien sont d’ores et déjà estimés à plus de 200 Md € en Europe, soit près de 2 % du PIB européen, et leurs perspectives de croissance sont très importantes. Force est de constater que la France ne se donne pas assez les moyens de gérer de manière efficace les ressources hertziennes, faute de définir un cadre de régulation parfaitement adapté et de tirer suffisamment partie des possibilités d’économies qu’offre le progrès technologique.
Berlin en groupe
Mon épouse et moi avons fini par virer notre cuti : récemment, nous avons en effet accompli un voyage de groupe à Berlin. Ca peut vous sembler assez banal, si vous êtes habitué à voyager de cette manière. Mais quant à nous, nous ne pensions pas du tout pouvoir voyager autrement que par nous-mêmes. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ces deux sortes de vacances s'opposent presque sur tous les points ! Durant longtemps, nous avons refusé de voir l'intérêt que pouvait avoir le voyage de groupe. Pour tout dire, le seul fait de devoir suivre un programme établi par quelqu'un d'autre nous semblait un peu insensé : pourquoi remettre entre les mains d'un autre ce qu'on peut faire par soi-même et personnaliser en fonction de ses goûts ? Et d'une certaine manière, nous le pensons toujours. Seulement, lorsque nous avons aperçu le descriptif de ce voyage de groupe, ça nous a directement donné envie. Cela correspondait dans l'ensemble à nos goûts et à ce que nous aurions faits par nous-mêmes. Et surtout, le fait de devoir suivre un programme tout fait était compensé par un avantage inestimable : celui de s'affranchir du casse-tête qui consiste à dénicher les hébergements et tout le toutim ! Ce seul détail nous a poussé à opter pour ce voyage. Parce qu'avec toute la logistique qui va avec un voyage, lorsqu'on part en solo, on est dans un état de stress permanent : on reste toujours en alerte. On vit bien entendu de grands moments (et heureusement !), mais au final, je crois que c'est tout de même le stress qui l'emporte. On pense toujours au fait qu'il faut se débrouiller pour le lendemain, ne pas négliger le moindre détail. Oh, bien sûr, ça permet de grandir. Quand on voyage de cette manière, on s'habitue à dompter sa peur, à se débrouiller par soi-même. Il est indéniable que les voyages en solo sont formateurs. Cependant, arrive un moment où, quand même, on est bien formés. Au bout d'un moment, on voudrait délaisser l'école et profiter du voyage sans stress. Et ce n'est pas plus mal, finalement. Il y a un âge pour chaque chose. Si les voyages de groupe vous tentent, je vous invite à consulter le site où nous avons déniché notre voyage : j'ai trouvé l'agence particulièrement pro et agréable de bout en bout. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de de l'organisateur du voyage Berlin.
Accueillir les enfants de 2 ans en priorité dans un mode d’accueil ?
La limitation dans la majorité des cas du congé parental (PreParE) aux 2 ans de l’enfant, fait apparaître une fragilité de notre modèle d’accueil du jeune enfant depuis cette réforme, audelà du nombre de solutions d’accueil encore insuffisant pour accueillir l’ensemble des enfants. Les créations de nouvelles solutions d’accueil pourraient se porter en priorité sur les enfants de 2 ans pour permettre aux parents sans solution d’accueil d’en bénéficier. De manière générale, permettre à tous les enfants de 2 ans de bénéficier d’une solution d’accueil facilitera les passerelles entre mode d’accueil et école maternelle. La mise en œuvre d’un accueil pour tous les enfants de 2 ans peut apparaître prioritaire et cela pourrait être à terme un premier pas vers un droit opposable pour les familles d’enfants de plus de 2 ans. Quels modes d’accueil créer pour ces enfants ? Les études qui portent sur les attentes des familles et les solutions d’accueil jugées les plus adaptées à l’enfant selon son âge indiquent que l’accueil en EAJE semble le plus adapté. Selon le Baromètre CNAF, plus d’un parent sur deux estime qu’il s’agit du mode d’accueil le plus bénéfique pour les enfants de 2 ans. De plus, des accueils collectifs tels que les jardins d’enfants ou les haltes-garderies sont des solutions intéressantes pour des enfants de 2 ans. Elles permettent le développement d’une sociabilité collective qui permettra une bonne et rapide intégration à l’école maternelle. Par ailleurs, ces accueils qui se concentrent sur des enfants de 2 ans, qui marchent, nécessitent un encadrement moindre. Ils sont en conséquence moins couteux : environ 10 000 € pour un jardin d’enfants contre 15 500€ en moyenne par an en EAJE classique.
Le verre à moitié plein
Je n'ai jamais été très doué pour décortiquer un vin. Je n'ai jamais vraiment appris, et suis donc souvent perplexe quand je dîne avec des amis qui ont quant à eux une passion pour les bons vins, et peuvent de ce fait en parler des heures. Heureusement, tout cela appartient au passé. En effet, le week-end dernier, je me suis mis à niveau : je me suis rendu à Brest pour y suivre un cours d'oenologie. Et bien que je ne sois pas devenu un fin connaisseur en la matière en l'espace de ce cours, je suis quand même plus qualifié qu'avant. J'ai ainsi appris des tas de trucs passionnants sur la question : comment le vin est conditionné, quels arômes étonnants il peut contenir en fonction de la terre ou même de la qualité du fût. Une excellente expérience que je ne regrette pas d'avoir faite, en somme !
La vie est décidément étrange. Si ma chère et tendre ne m'avait pas poussé au cul, je n'aurais sans doute rien tenté. Je ne sais pas pourquoi, je croyais que des ateliers comme ceux-là étaient réservés aux messieurs arrogants aimant étaler leur science oenologique. Mais j'avais tort. En fait, les autres participants étaient tous très sympathiques. L'atelier s'est avéré convivial tout du long, et nous avons même eu une crise de fou rire à un moment ! J'ai bien de la chance d'avoir une femme qui me pousse au cul de temps à autre. Car c'est incroyable, la quantité d'expériences que j'ai pu vivre en y allant tout d'abord à reculons, grâce à son insistance. Et comme toujours, je reviens avec des étoiles plein les yeux. C'est par exemple de cette façon que je me suis mis à la spéléo. Et c'est comme ça que j'ai découvert pas mal de musées, aussi ! C'est ce qui fait toute la beauté du couple, en réalité : on ne se résume pas à soi-même. On reste aware, comme dirait un certain Vandamme. Si vous aspirez à améliorer vos connaissances en vin, vous devriez vraiment tenter ce cours d'oenologie. Voilà le site par lequel ma compagnonne de route est passée. Au cas où, n'est-ce pas. Retrouvez toutes les infos sur cette expérience de cours d'oenologie à Brest en suivant le lien.
12 millions d’hectares bio en 2016
Fin 2016, 291 326 exploitations agricoles européennes cultivaient près de 12 millions d’hectares selon le mode biologique, contre 4,3 millions d’hectares en 2000. Entre 2015 et 2016, le nombre de fermes a progressé de +8,4 % et les surfaces bio de +7,6%. Plus de la moitié des surfaces et des exploitations bio se situent dans 4 pays : l’Espagne, 1er pour la surface et 2e pour le nombre de fermes ; l’Italie, 2e pour la surface et 1re pour le nombre de fermes ; la France, 3e ; l’Allemagne, 4e. Les surfaces en bio représentaient ainsi 6,7 % de la surface agricole utile européenne en 2016 (à titre de comparaison 5,7 % en France). Trois pays se distinguent avec une part des surfaces en bio dans la SAU totale supérieure à 15 % : l’Autriche, la Suède et l’Estonie. Avec plus de la moitié de ses terres agricoles cultivées en bio, la région de Salzbourg en Autriche précède la Calabre en Italie, l’Ouest de l’Estonie et le Noorland Central suédois qui cultivent plus de 30 % de leur surface agricole selon le mode biologique. À l’opposé, plusieurs régions européennes consacrent moins de 1 % de leurs surfaces agricoles à l’agriculture biologique. En 2016, la consommation de produits alimentaires bio est estimée à 32,6 milliards d’euros (+12 % par rapport à 2015). En valeur, près de 70 % des achats s’effectuent dans quatre pays : l’Allemagne (29 % de la consommation européenne en 2015), la France (22 %), l’Italie (9%) et le Royaume-Uni (8 %). Durant les dix dernières années, le marché s’est montré très dynamique en France, en Allemagne et en Suède alors que le marché britannique commence à retrouver son développement d’avant 2008. Les Danois suivis des Suédois sont les Européens qui y consacrent la plus grande part de leur budget alimentaire, respectivement 9,7 % et 8,7 % en 2016. A titre de comparaison, 3,5 % des achats alimentaires des Français étaient dédiés aux produits biologiques à la même date.
Compter avec le virtuel
Certains sont persuadés que la réalité virtuelle est un caprice du moment, et qu'elle est vouée à disparaître quand les gens se seront lassés d'elle. Ce qui, selon eux, ne saurait tarder. Mais vous savez quoi ? Je ne suis pas du tout d'accord avec eux. Dernièrement, un incentive à Las Vegas m'a en effet donné la possiblité de toucher pour la première fois cette réalité de pixels. Et si j'ai bien compris une chose au cours de cette animation extraordinaire, c'est que la réalité virtuelle va conquérir le monde dans les années qui viennent. De mon point de vue, lorsqu'on s'y est aventuré, il paraît très difficile de revenir en arrière, de se satisfaire d'un téléviseur traditionnel. Cela revient à échanger une tablette contre un ZX Spectrum : entre le casque qui offre une escapade ahurissante et les téléviseurs qui ne proposent que de simples tableaux animés, je me demande bien qui pourrait hésiter ! Et puis, il me paraît nécessaire de signaler que la technologie commence à peine. Pour autant, elle offre déjà à mes yeux une expérience inoubliable. Il me tarde d'ailleurs de voir ce qu'elle va donner dans trois-quatre ans, lorsque chacun l'utilisera. Ce sera d'autant plus intéressant à voir qu'elle ne se contentera vraisemblablement pas de conquérir la sphère des jeux vidéos. A mon humble avis, elle sera pratiquée tous les jours, et par tout le monde. Pour quelques personnes, cela paraît impossible: elles s'obstinent à penser que le public ne supportera pas de s'extraire hors du monde physique. Je suppose que ces gens-là prétendaient il y a quelques années que les adultes ne passeraient pas tout leur temps libre sur leur smartphone, même les policiers en service. Il est incontestable que cette VR va se déployer dans les années à venir, et nous ferions mieux de nous y intéresser dès maintenant. Car de la même façon que le smartphone, elle va clairement faire évoluer nos existences dans une nouvelle direction. Quoi qu'il en soit, cet incentive m'a vraiment conquis : j'ai tout particulièrement aimé la soirée tournoi que j'ai trouvé vraiment réussie. Voilà l'agence qui s'en est occupée, si vous désirez voir quelques photos. Retrouvez toutes les infos sur cette incentive à Las Vegas en suivant le lien.
Autant en emporte l’étroitesse d’esprit
À Memphis (Tennessee), un cinéma, l’Orpheum Theater, organisait depuis plus de trente ans un festival annuel de films classiques, et il programmait presque chaque fois Autant en emporte le vent. Or il a annoncé qu’en 2018, il s’abstiendrait. Motif : une partie de la population estimait « insultant de donner une vision romantique du Sud et de l’esclavage » dans une ville où Martin Luther King a été assassiné. Je n’ai pas d’avis personnel, j’ai vu ce film une demi-douzaine de fois, j’ai lu deux fois le livre, et remarqué que la version filmée n’utilisait pas l’épisode où les personnages blancs supposés sympathiques, comme Ashley Wilkes et Rhett Butler, lancent une expédition punitive contre des Noirs ayant commis une agression. Il n’empêche que censurer a posteriori un classique du cinéma, c’est un peu balourd, et j’attends avec impatience qu’on interdise L’avare, de Molière, sous prétexte que Cléante, qui avait voulu emprunter de l’argent (à son père, mais il ignorait ce détail), s’écrie « Comment diable ! quel Juif ! quel Arabe est-ce là ? » parce que le prêteur anonyme exigeait un intérêt de 25 %. Et puis, faut-il rappeler que Hattie McDaniel, l’interprète du rôle de Mammie, la nourrice de Scarlett O’Hara, a été récompensée par un Oscar – le premier décerné à une actrice noire ? Les gens de cinéma ne sont pas aussi racistes qu’on le croit. Ne fourrons pas de la politique partout.
Ce vieux mythe consistant à rehausser les salaires
S'il y a bien un truc que je déteste, c'est la démagogie. Je ne supporte pas d'entendre les annonces de politiques qui s'appuient sur des croyances populaires lorsque leurs propositions sont irréalistes. Et il y a quelques jours, j'ai été envoyé à Deauville pour suivre un congrès, au cours duquel un collègue a démonté soigneusement une idée que certains politiques déterrent souvent à l'approche des élections présidentielles : il a expliqué très simplement pourquoi une augmentation des salaires par les politiques était une proposition incohérente et inefficace. Il s'est aidé pour ce faire d'une comparaison toute simple. Si un pâtissier optimise la qualité de ses gâteaux et arrive à les vendre plus cher, il bâtit ainsi de la richesse : il confectionne un produit de meilleure qualité que les clients sont prêts à payer plus cher. Comme le pâtissier et les clients y trouvent leur compte, de la richesse a bien été produite. Mais si le gouvernement se mettait en tête d'instaurer une augmentation du prix des gâteaux pour accroître le salaire des pâtissiers, aucune richesse ne serait en revanche produite. En fait, cela introduirait même une baisse de la prospérité. Les acheteurs devraient effectivement payer davantage pour un produit inchangé, alors qu'il n'y aurait pas eu d'augmentation de la demande. Il en découlerait ainsi une diminution de la richesse. Un fonctionnement similaire s'applique à l'évolution des salaires. Une augmentation des salaires, lorsqu'elle est décidée en haut lieu, a foncièrement la même conséquence : elle n'amène pas la moindre richesse. Dans le libre échange, les prix ne sont décidés que par la mise en rapport de l’offre et de la demande. Si une augmentation des salaires est le fruit d'un travail plus qualifié, elle crée de la richesse. Cependant, augmenter les salaires en soi ne procure pas de prospérité et ne constitue pas une réponse adéquate. Cette argumentation claire et simple sur cette fable qui revient trop souvent m'a bien plu. Mais à entendre les critiques qu'a pu susciter cette intervention durant ce congrès, cette façon de penser ne fasse pas l'unanimité et c'est bien dommage. Davantage d'information est disponible sur le site de l'agence de voyage de ce séminaire entreprise à Deauville. Suivez le lien.
La mondialisation et la coopération
Les interactions mondiales sont un phénomène séculaire, reflétant l’aspiration humaine à trouver de nouveaux débouchés, à découvrir de nouvelles personnes et de nouveaux endroits et à échanger des idées et des biens. Auparavant, la mondialisation était principalement portée par les échanges de marchandises et les flux de capitaux. Aujourd’hui, avec les mutations technologiques rapides, elle est de plus en plus fondée sur la connaissance. Des avancées telles que l’internet et l’essor des économies émergentes ont encore accéléré les échanges mondiaux et transformé leur nature. La plupart des produits ne sont plus fabriqués dans un seul pays mais sont plutôt «fabriqués dans le monde». Ils incorporent des matières premières, des composants, des technologies et des services provenant de différents pays et continents. Des smartphones ou des appareils médicaux peuvent être conçus en Europe ou aux États-Unis et assemblés en Asie ou en Europe de l’Est à partir de pièces fabriquées ailleurs. Les chaînes d’approvisionnement ont pris une dimension mondiale. Alors que le commerce générait moins de 20 % du produit intérieur brut (PIB) mondial au début des années 1970, il en représente aujourd’hui environ la moitié. Et même si le commerce traditionnel de biens est, dans l’ensemble, en voie de stabilisation, d’autres formes d’échanges, telles que les flux de données, affichent encore une croissance exponentielle. Des estimations montrent qu’un cadre approprié pour l’économie des données permettra d’accroître sa valeur pour la porter à 739 milliards d’euros d’ici à 2020, ce qui représente 4 % du PIB total de l’UE, soit plus du double de la valeur actuelle. Dans le même temps, le monde est confronté à un nombre croissant de défis transnationaux, allant des flux migratoires sans précédent aux menaces terroristes, en passant par les crises financières, les pandémies ou le changement climatique. Même les pays les plus grands et les plus riches ne sont plus en mesure de faire face isolément aux défis auxquels ils sont confrontés. Dans le monde d’aujourd’hui, la coopération mondiale est de plus en plus indispensable.
La sous mortalité en Aquitaine
Chez les femmes et globalement pour les deux sexes, la région Nouvelle-Aquitaine présente des taux standardisés de mortalité toutes causes plus bas que ceux de la France. En revanche, chez les hommes, le niveau de mortalité géné- rale est le même que pour la France. La mortalité prématurée (décès avant 65 ans) est identique à celle de la France, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. La région se situe au 7e rang des régions métropolitaines. Alors qu’en 1982-1984, la région présentait une sous-mortalité par cancers par rapport à la France métropolitaine avec un différentiel de - 6,3 %, elle présente en 2011-2013 une mortalité comparable avec le niveau métropolitain, pour les hommes comme pour les femmes. Cela place la région au 5e rang des régions métropolitaines. Depuis trente ans, la mortalité par cancers en Nouvelle-Aquitaine a diminué de 19,6 %. La mortalité prématurée par cancers est également comparable à celle de la France métropolitaine et présente la plus faible diminution de toutes les régions (- 20 %) depuis trente ans. La mortalité par maladies de l’appareil circulatoire est plus élevée qu’en France chez les hommes (8e rang), mais d’un niveau comparable chez les femmes. Le recul de la mortalité générale résulte principalement d’une forte baisse des maladies de l’appareil circulatoire, avec un taux standardisé de mortalité tous âges qui a diminué de 60,1 % en Nouvelle-Aquitaine entre 1982-1984 et 2011-2013 . La mortalité prématurée par maladies cardio-vasculaires dans la région est la même que celle de la France métropolitaine, situant la région au 7e rang. Au niveau infrarégional, en 2006-2013, une mortalité plus élevée par cancers est observée le long du littoral de la Charente-Maritime et de l’estuaire de la Gironde, ainsi que dans la Creuse et dans le nord-est de la Corrèze. Une mortalité plus faible par cancers est constatée dans une large part de la Charente, en Lot-et-Garonne ainsi qu’autour des villes de Bordeaux, Limoges, Brive-la-Gaillarde, Mont-de-Marsan et Pau. Les taux les plus élevés de mortalité par maladies de l’appareil circulatoire sont globalement situés au sein des départements limousins, de la Dordogne, des Landes et des PyrénéesAtlantiques. La majeure partie des plus grandes villes de la région présentent des taux bas.