Un oiseau sur la branche Une vision haut perchee de l'actualite

21Mar/18Off

Le verre à moitié plein

Je n'ai jamais été très doué pour décortiquer un vin. Je n'ai jamais vraiment appris, et suis donc souvent perplexe quand je dîne avec des amis qui ont quant à eux une passion pour les bons vins, et peuvent de ce fait en parler des heures. Heureusement, tout cela appartient au passé. En effet, le week-end dernier, je me suis mis à niveau : je me suis rendu à Brest pour y suivre un cours d'oenologie. Et bien que je ne sois pas devenu un fin connaisseur en la matière en l'espace de ce cours, je suis quand même plus qualifié qu'avant. J'ai ainsi appris des tas de trucs passionnants sur la question : comment le vin est conditionné, quels arômes étonnants il peut contenir en fonction de la terre ou même de la qualité du fût. Une excellente expérience que je ne regrette pas d'avoir faite, en somme !
La vie est décidément étrange. Si ma chère et tendre ne m'avait pas poussé au cul, je n'aurais sans doute rien tenté. Je ne sais pas pourquoi, je croyais que des ateliers comme ceux-là étaient réservés aux messieurs arrogants aimant étaler leur science oenologique. Mais j'avais tort. En fait, les autres participants étaient tous très sympathiques. L'atelier s'est avéré convivial tout du long, et nous avons même eu une crise de fou rire à un moment ! J'ai bien de la chance d'avoir une femme qui me pousse au cul de temps à autre. Car c'est incroyable, la quantité d'expériences que j'ai pu vivre en y allant tout d'abord à reculons, grâce à son insistance. Et comme toujours, je reviens avec des étoiles plein les yeux. C'est par exemple de cette façon que je me suis mis à la spéléo. Et c'est comme ça que j'ai découvert pas mal de musées, aussi ! C'est ce qui fait toute la beauté du couple, en réalité : on ne se résume pas à soi-même. On reste aware, comme dirait un certain Vandamme. Si vous aspirez à améliorer vos connaissances en vin, vous devriez vraiment tenter ce cours d'oenologie. Voilà le site par lequel ma compagnonne de route est passée. Au cas où, n'est-ce pas. Retrouvez toutes les infos sur cette expérience de cours d'oenologie à Brest en suivant le lien.

vin (12)

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20Mar/18Off

12 millions d’hectares bio en 2016

Fin 2016, 291 326 exploitations agricoles européennes cultivaient près de 12 millions d’hectares selon le mode biologique, contre 4,3 millions d’hectares en 2000. Entre 2015 et 2016, le nombre de fermes a progressé de +8,4 % et les surfaces bio de +7,6%. Plus de la moitié des surfaces et des exploitations bio se situent dans 4 pays : l’Espagne, 1er pour la surface et 2e pour le nombre de fermes ; l’Italie, 2e pour la surface et 1re pour le nombre de fermes ; la France, 3e ; l’Allemagne, 4e. Les surfaces en bio représentaient ainsi 6,7 % de la surface agricole utile européenne en 2016 (à titre de comparaison 5,7 % en France). Trois pays se distinguent avec une part des surfaces en bio dans la SAU totale supérieure à 15 % : l’Autriche, la Suède et l’Estonie. Avec plus de la moitié de ses terres agricoles cultivées en bio, la région de Salzbourg en Autriche précède la Calabre en Italie, l’Ouest de l’Estonie et le Noorland Central suédois qui cultivent plus de 30 % de leur surface agricole selon le mode biologique. À l’opposé, plusieurs régions européennes consacrent moins de 1 % de leurs surfaces agricoles à l’agriculture biologique. En 2016, la consommation de produits alimentaires bio est estimée à 32,6 milliards d’euros (+12 % par rapport à 2015). En valeur, près de 70 % des achats s’effectuent dans quatre pays : l’Allemagne (29 % de la consommation européenne en 2015), la France (22 %), l’Italie (9%) et le Royaume-Uni (8 %). Durant les dix dernières années, le marché s’est montré très dynamique en France, en Allemagne et en Suède alors que le marché britannique commence à retrouver son développement d’avant 2008. Les Danois suivis des Suédois sont les Européens qui y consacrent la plus grande part de leur budget alimentaire, respectivement 9,7 % et 8,7 % en 2016. A titre de comparaison, 3,5 % des achats alimentaires des Français étaient dédiés aux produits biologiques à la même date.

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