Un oiseau sur la branche Une vision haut perchee de l'actualite

9Oct/19Off

Mon rêve de sauter dans le vide

La semaine dernière, j'ai réalisé un vieux rêve en effectuant un saut en chute libre à Chalon. C'était une première, et j'avoue que j'ai été impressionné par l'éclat particulier de cette journée. J'avais lu pas mal de témoignages sur internet pour me faire une idée, mais comme souvent, lire un récit et le vivre sont deux choses bien différentes. Le saut en lui-même ne dure qu'une minute à peine. Ce qui est évidemment peu. Mais l'expérience débute en réalité bien avant le saut en lui-même. Ca vient dès le réveil, quand on sort du sommeil et qu'on est traversé par cette pensée : « c'est aujourd'hui que je vais sauter dans le vide, et confier à mon existence à un bout de toile fera en sorte que je m'en sorte ». Et je peux vous assurer que ça modifie la manière de voir la journée ! La plus petite phrase prend une nouvelle dimension. Et certains détails sont assez angoissants. Comme lorsque l'équipe m'a fait signer une décharge disant que nous ne les poursuivrions pas en justice si nous finissions notre vie à devoir manger avec une paille. Puis on a eu droit au briefing pour nous décrire comment un morceau de tissu était censé nous garder en vie. Après ça, les choses sont devenues extrêmement concrètes. Parés et harnachés nous avons gagné l'appareil. J'ai respiré à grands coups pour ne pas me laisser envahir par la peur. Je prends souvent l'avion, mais les vieux coucous, ce ne sont pas des A320. On s'est pressés à l'arrière et on a décollé. Alors que nous prenons de l'altitude, je ne peux m'empêcher de regarder vers la porte, un simple rideau transparent rivé par quelques attaches. Soudainement, la porte s'ouvre : le premier tandem s'apprête à sauter. Je croise le regard du candidat, un peu pâle. Une seconde plus tard, son moniteur et lui ont disparu par la porte de l'avion. C'est mon tour. Je m'approche à mon tour de la porte, repense aux recommandations, et me retrouve à regarder la Terre 4000 mètres plus bas. Tout paraît improbable, à tel point que j'en viens à douter. Une seconde plus tard, je chute à plus de 200 km/h. C'est parti pour 50 secondes de joie intense. Un moment impossibles à évoquer tant c'est loin de nos repères Je tombe à une telle vitesse que l''air s'est changé en un élément tangible. Puis le parachute s'ouvre et me tire brusquement vers le haut. La chute libre est déjà finie, mais cet instant n'est pas près de s'effacer ! Si vous aussi, vous voulez vous aussi apprécier les joies du saut, je vous mets en lien le site par lequel je suis passé pour mon baptême de chute libre. A lire sur le site de ce de baptême de parachute à Chalon.

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